Origine de la vie en milieu abiotique : inconnue !


Ici sont exposé les dernières nouveautés théoriques sur l'apparition darwino-miraculeuse d'une celule ...

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http://site.voila.fr/levolution/

Dans la partie """Les Origines de la vie""", l'auteur du site http://site.voila.fr/levolution/ ,  donne la synthèse suivante sur toutes dernières conclusions sur ce thème.. Je copie ici la partie consacrée "Aux Origines de la Vie"... La conclusion est consternnate... Rien !!

Voici le texte :

Où commence la vie ?
A priori, rien de plus simple : la vie a commencé par une bactérie. La plus simple possible. A partir de cette cellule originelle, la théorie de l’évolution permet d’expliquer de manière plausible l’apparition de toute la biosphère actuelle : que demande le peuple ?
Cette belle affirmation – « la vie a commencé par une bactérie » - souffre d’un problème de taille. Car une bactérie n’est simple qu’en apparence : sans entrer dans les détails, chaque cellule, si primitive soit-elle, est déjà une incroyable usine chimique, capable de se dupliquer, de se nourrir, de se déplacer… où s’activent une foule d’enzymes, d’acides nucléiques et de protéines. En termes d’organisation et de complexité, une bactérie peut être comparée à un aéroport, voire, selon certains biologistes, à l’ensemble d’une grande ville.
La vie n’a donc pas pu apparaître spontanément sous la forme d’une bactérie. Il y a forcément eu plus simple. Mais, là encore, le problème est de taille : il ne s’agit ni plus ni moins que du dilemme de la poule et de l’œuf… transposé au niveau moléculaire.

La poule et l’œuf moléculaires
Comment fonctionne une bactérie ? Grosso modo, le mécanisme est assez simple – d’ailleurs, il est le même pour nous. Une bactérie n’est, comme tout être vivant, qu’un gros tas de protéines (en quelque sorte les « briques » de la vie), des molécules qui interagissent entre elles – plus un programme génétique, qui lui permet de se reproduire et contient le « plan de montage » des protéines. De l’ADN – le programme génétique – jusqu’à la protéine, la « chaîne de montage » se présente ainsi :
ADN -----> ARNm ----> ARNt ----> protéines
Jusqu’ici, rien de très contrariant… sauf que l’ADN ne peut se reproduire tout seul. Pour être dupliqué, il lui faut l’aide de… protéines. Des protéines qui, évidemment, ont été fabriquées grâce à l’ADN ! Qui lui-même a été monté par des protéines… etc. Le dilemme de la poule et de l’œuf !
Or, on le sait parfaitement, et c'est même de plus en plus vrai, ""les bactéries sont en apparence très simples, mais ces micro-organismes sont pourtant des monuments de complexité.""

A la recherche de la photocopieuse autonome
Le problème est qu’on n’a jamais vu un brin d’ADN se recopier tout seul. C’est alors qu’un chercheur américain, Thomas Cech, a l’idée de se tourner vers l’intermédiaire entre l’ADN et les protéines : l’ARN. En effectuant des recherches plus poussées, il se rend compte qu’une certaine sorte d’ARN, le ribozyme, est capable de s’auto-recopier sans ADN ni protéines !
Bien sûr, le modèle est difficilement transposable dans la réalité : la « soupe primitive » où a eu lieu l’apparition de la vie devait réunir des conditions physico-chimiques bien différentes de celles d’un laboratoire universitaire. Mais un ARN auto-réplicateur, c’est déjà mieux que rien.
C’est là qu’apparaît donc la première théorie des origines de la vie : celle du « monde à ARN ».

La vache folle est-elle l’origine de la vie ?
Mais ce beau scénario sera rapidement compromis par l’apparition d’une maladie étrange : l’ESB – Encéphalopathie Spongiforme Bovine, c’est à dire la maladie de la vache folle.
Toujours est-il qu’on il semble désormais possible que, dans certaines conditions, les protéines sont elles aussi capables de se dupliquer toutes seules. Mais la question reste complexe : si, comme le suggèrent de nombreux chercheurs, le prion est en réalité incapable de se dupliquer sans l’aide d’une cellule complète, alors il n’est pas véritablement auto-reproducteur.
Toujours est-il que le problème est relancé : le scénario simpliste, mais cohérent, du monde à ARN, doit s’effacer au profit d’une vision plus complexe. Certains suggèrent même que la vie a été apporté sur Terre par des météorites ! Si ce modèle – appelé « panspermie » - bénéficie de quelques arguments en sa faveur, il ne fait que déplacer le problème de l’origine de la vie… sur une autre planète.
Cependant, il est difficile de concevoir qu’une molécule aussi complexe qu’un ARN ou un prion ait pu s’auto-assembler. Les différentes expériences réalisées en laboratoire montrent que, dans certaines conditions physico-chimiques, des ébauches de molécules organiques peuvent en effet se former spontanément (comme les acides aminés – qui sont les « pièces détachées » des protéines – ou certains sucres), mais on n’a jamais réussi à atteindre un niveau de complexité supérieur.
[…]

CONCLUSION DE L'AUTEUR : rien !
L’origine de la vie reste, comme il y a plusieurs siècles, une énigme. On commence à avoir des éléments de réponse – mais quant à savoir comment des brins d’ARN ou des protéines, isolés, ont pu se transformer, par de simples réactions chimiques, en une cellule complète… le mystère reste entier.

Il faut maintenant expliquer comment une flopée d’atomes et de molécules lâchées au hasard dans une planète primitive a pu permettre l’émergence d’un tel monument de complexité. La genèse du premier prion ou du premier ARN – molécules déjà complexes – reste difficilement explicable